Tatjana Komaroff
Née
en 1996 à Aix-en-Provence.
Travaille à Bourges.
Formation(s) :
Diplôme National Supérieur d'Expression Plastique obtenu en 2020 à l'École Nationale Supérieure d'Arts de Bourges
Tatjana Komaroff est une jeune artiste issue des arts visuels et des arts sonores. Fascinée par les poésies du silence, sa pratique s’attache à sublimer les dispositifs de transmission (mots ; images ; sons) en les simplifiant à leur principe de fonctionnement. Ces objets-outils, présentés dans des installations, acquièrent une nouvelle fonction : celle de l’œuvre ; et transforment ainsi le sens que nous leur avions donné. Elle crée des brèches poétiques, vecteurs de dialogue, là où l’utilitaire semble avoir refroidi les relations humaines.
Une membrane, une bobine de cuivre et un aimant sont les essentiels d’un haut-parleur. Brodés, ils deviennent les acteurs des mises en scène que l’artiste imagine sur mesure, conservant leur fonction première de diffuseur sonore.
Une membrane, une bobine de cuivre et un aimant sont les essentiels d’un haut-parleur. Brodés, ils deviennent les acteurs des mises en scène que l’artiste imagine sur mesure, conservant leur fonction première de diffuseur sonore.
Tatjana Komaroff is a young artist from the visual and sound arts. Fascinated by the poems of silence, her practice strives to sublimate the transmission devices (words; images; sounds) by simplifying them in their operating principle. These tool-objects, presented in installations, acquire a new function: that of the work; and thus transform the meaning we gave them. Tatjana Komaroff creates poetic breaches, vectors of dialogue, where the utilitarian seems to have cooled human relations.
A membrane, a copper coil and a magnet are the essentials of a loudspeaker. Embroidered, they become the actors of the stagings that the artist imagines to measure, retaining their primary function of sound diffuser.
A membrane, a copper coil and a magnet are the essentials of a loudspeaker. Embroidered, they become the actors of the stagings that the artist imagines to measure, retaining their primary function of sound diffuser.

Post-mortem, enceintes désuètes ou avortées (2018-21) est la seule installation sonore non- fonctionnelle de l’artiste. Érodés par le temps, ces hauts-parleurs devenus obsolètes ont préservé leur dimension plastique et gagné une poésie nouvelle : le spleen de l’obsolescence. Considérant le silence comme un ensemble de sons, comme pluriel et propre au lieu dans lequel il agit, l’artiste s’intéresse à la portée personnelle qu’il peut avoir lorsqu’il nous rappelle à un endroit dans nos souvenirs où nous avons cru l’entendre.
Événement lié :
L'eau est partie, nos pieds restent ici et contemplent ( 2021 )
A la croisée de la recherche de justesse de l’instant et de celle d’un point d’écoute intime, Vent qui siffle au sommet du château (2021) est une installation sonore in situ avec N°10 (2020), une œuvre- enceinte portée par une structure en acier. Ce haut-parleur diffuse à son timbre métallique, une prise sonore du toit du château. Cette diffusion est retransmise à son tour un peu plus bas, au niveau des spectateur·rice-s, comme le discours d’une entité du Château d’eau que les vents seraient obligés de contourner.
Événement lié :
L'eau est partie, nos pieds restent ici et contemplent ( 2021 )