Paul Bonnin-Jusserand
Paul Bonnin-Jusserand vit et travaille dans une dystopie. La sienne est réelle, physique, subie, inéluctable. Elle n'est pas imaginaire, n'est pas d'ordre sociale, politique ou idéologique. Ce n’est pas un récit d'anticipation ou une utopie du futur qui aura mal tourné et viré au cauchemar. Elle est vécue, corporelle, vraie, quotidienne avérée et clinique, irréversible et implacable. C'est pourquoi son travail traite tant de la forme que de l'informe, de la malformation et de la transformation.
De la science-fiction, P. B-J. parvient très vite à la mythologie grecque antique. Là, P. B-J. se revendique de la figure tutélaire d'Héphaïstos, dieu infirme et boiteux malheureux en amour, époux fidèle d'Aphrodite qui, elle, trop belle, ne lui sera jamais juste et fidèle en échange : mais surtout Héphaïstos le dieu du feu, le forgeron inventif, l'artisan/artiste génial et habile qui de ses mains crée le bouclier d'Achille.
De la science-fiction, P. B-J. parvient très vite à la mythologie grecque antique. Là, P. B-J. se revendique de la figure tutélaire d'Héphaïstos, dieu infirme et boiteux malheureux en amour, époux fidèle d'Aphrodite qui, elle, trop belle, ne lui sera jamais juste et fidèle en échange : mais surtout Héphaïstos le dieu du feu, le forgeron inventif, l'artisan/artiste génial et habile qui de ses mains crée le bouclier d'Achille.