Brodette
Née
en 1998.
Travaille à Bruxelles.
Dans une démarche de subversion des arts textiles qui ont longtemps été un pilier de l’éducation des jeunes filles dans les sociétés les destinant à une vie purement domestique, Brodette emploie ces techniques et ces matériaux comme supports de revendication et de représentation.

Réemployé, le marquoir, petit carré blanc, brodé de lettrages et de petites illustrations servant originellement à démontrer l’habileté d’une femme à la broderie, devient le support d’une mémoire féministe des lois. Des textes de lois qui codifient ou ont codifié les droits sexuels et reproductifs des femmes, leur droit à se vêtir, leurs droits civiques, ou encore leur droit à une rémunération égale à celle de leur collègues masculins sont brodés sur des napperons de récupération et tracent ainsi les contours d’une lutte déjà longue où sont en jeu aussi bien des attitudes sociales que des fonctions vitales.
Événement lié :
Une classe ne se tient pas sage toute seule ( 2020 )
Ces illustrations brodées reprennent des scènes de répression issues de l’actualité médiatique de l’année 2019. Leurs titres renvoient à la nomenclature adoptée par le mouvement dit des « Gilets Jaunes » : Acte 3 – Paris, Acte 4 – Paris, Acte 68 – Saint-Etienne.
La reprise a posteriori de ces images contribue à les extraire du flux médiatique dans lequel elles ont été noyées. Ces reproductions manuelles et quasi-artisanales sont exposées ici dans un contexte où est proposée au débat parlementaire français l’interdiction de capter et de diffuser des images des forces de l’ordre « par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support ». Si l’on peut douter qu’une telle loi soit adoptée, on peut en revanche en tirer la certitude que le simple fait de montrer peut encore constituer un geste critique.
La reprise a posteriori de ces images contribue à les extraire du flux médiatique dans lequel elles ont été noyées. Ces reproductions manuelles et quasi-artisanales sont exposées ici dans un contexte où est proposée au débat parlementaire français l’interdiction de capter et de diffuser des images des forces de l’ordre « par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support ». Si l’on peut douter qu’une telle loi soit adoptée, on peut en revanche en tirer la certitude que le simple fait de montrer peut encore constituer un geste critique.
Événement lié :
Une classe ne se tient pas sage toute seule ( 2020 )
Ces illustrations brodées reprennent des scènes de répression issues de l’actualité médiatique de l’année 2019. Leurs titres renvoient à la nomenclature adoptée par le mouvement dit des « Gilets Jaunes » : Acte 3 – Paris, Acte 4 – Paris, Acte 68 – Saint-Etienne.
La reprise a posteriori de ces images contribue à les extraire du flux médiatique dans lequel elles ont été noyées. Ces reproductions manuelles et quasi-artisanales sont exposées ici dans un contexte où est proposée au débat parlementaire français l’interdiction de capter et de diffuser des images des forces de l’ordre « par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support ». Si l’on peut douter qu’une telle loi soit adoptée, on peut en revanche en tirer la certitude que le simple fait de montrer peut encore constituer un geste critique.
La reprise a posteriori de ces images contribue à les extraire du flux médiatique dans lequel elles ont été noyées. Ces reproductions manuelles et quasi-artisanales sont exposées ici dans un contexte où est proposée au débat parlementaire français l’interdiction de capter et de diffuser des images des forces de l’ordre « par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support ». Si l’on peut douter qu’une telle loi soit adoptée, on peut en revanche en tirer la certitude que le simple fait de montrer peut encore constituer un geste critique.
Événement lié :
Une classe ne se tient pas sage toute seule ( 2020 )