
Mettre du beurre dans les épinards évoque une transformation chimique de la matière qui se détourne de la notion de temps et de durée. En effet, chacune des gouttes tombent en fonction de la liquéfaction du beurre contenue dans la cloche en verre soufflé puis viens décanter dans le tube à essais. Ce triptyque est composé de trois expériences qui s’écoulent simultanément.
Événement lié :
Vivace & Troppo - le verre à l'état libre - Bourges ( 2020 )
Œuvre inédite
œuvre inédite
Pièce sonore qui rend compte des querelles courantes entre certains inverses …

Réemployé, le marquoir, petit carré blanc, brodé de lettrages et de petites illustrations servant originellement à démontrer l’habileté d’une femme à la broderie, devient le support d’une mémoire féministe des lois. Des textes de lois qui codifient ou ont codifié les droits sexuels et reproductifs des femmes, leur droit à se vêtir, leurs droits civiques, ou encore leur droit à une rémunération égale à celle de leur collègues masculins sont brodés sur des napperons de récupération et tracent ainsi les contours d’une lutte déjà longue où sont en jeu aussi bien des attitudes sociales que des fonctions vitales.
Événement lié :
Une classe ne se tient pas sage toute seule ( 2020 )
Post-mortem, enceintes désuètes ou avortées (2018-21) est la seule installation sonore non- fonctionnelle de l’artiste. Érodés par le temps, ces hauts-parleurs devenus obsolètes ont préservé leur dimension plastique et gagné une poésie nouvelle : le spleen de l’obsolescence. Considérant le silence comme un ensemble de sons, comme pluriel et propre au lieu dans lequel il agit, l’artiste s’intéresse à la portée personnelle qu’il peut avoir lorsqu’il nous rappelle à un endroit dans nos souvenirs où nous avons cru l’entendre.
Événement lié :
L'eau est partie, nos pieds restent ici et contemplent ( 2021 )
Ces illustrations brodées reprennent des scènes de répression issues de l’actualité médiatique de l’année 2019. Leurs titres renvoient à la nomenclature adoptée par le mouvement dit des « Gilets Jaunes » : Acte 3 – Paris, Acte 4 – Paris, Acte 68 – Saint-Etienne.
La reprise a posteriori de ces images contribue à les extraire du flux médiatique dans lequel elles ont été noyées. Ces reproductions manuelles et quasi-artisanales sont exposées ici dans un contexte où est proposée au débat parlementaire français l’interdiction de capter et de diffuser des images des forces de l’ordre « par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support ». Si l’on peut douter qu’une telle loi soit adoptée, on peut en revanche en tirer la certitude que le simple fait de montrer peut encore constituer un geste critique.
La reprise a posteriori de ces images contribue à les extraire du flux médiatique dans lequel elles ont été noyées. Ces reproductions manuelles et quasi-artisanales sont exposées ici dans un contexte où est proposée au débat parlementaire français l’interdiction de capter et de diffuser des images des forces de l’ordre « par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support ». Si l’on peut douter qu’une telle loi soit adoptée, on peut en revanche en tirer la certitude que le simple fait de montrer peut encore constituer un geste critique.
Événement lié :
Une classe ne se tient pas sage toute seule ( 2020 )
L'archive vidéo I.care rassemble plusieurs performances et actes qui ont eu lieu au cours de l'année 2020 et 2019. Ces évènements sont mélangés et donnent vie à des moments de soins, envers soi-même et des lieux usés par l'humain, laissé à l'abandon après son passage.
Événement lié :
L'eau est partie, nos pieds restent ici et contemplent ( 2021 )
A la croisée de la recherche de justesse de l’instant et de celle d’un point d’écoute intime, Vent qui siffle au sommet du château (2021) est une installation sonore in situ avec N°10 (2020), une œuvre- enceinte portée par une structure en acier. Ce haut-parleur diffuse à son timbre métallique, une prise sonore du toit du château. Cette diffusion est retransmise à son tour un peu plus bas, au niveau des spectateur·rice-s, comme le discours d’une entité du Château d’eau que les vents seraient obligés de contourner.
Événement lié :
L'eau est partie, nos pieds restent ici et contemplent ( 2021 )
"[...] je vois une foule innombrable d'hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer des petits et vulgaires plaisirs dont ils remplissent leur âme. Chacun d'eux retiré à l'écart est comme étranger à la destinée de tous les autres; ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l'espère humaine..." - Alexis de Tocqueville - De la démocratie en Amérique - 1835.
Des poissons factices enfermés dans des aquariums cachent un message pour les passants.
Des poissons factices enfermés dans des aquariums cachent un message pour les passants.
Événement lié :
#Effets secondaires ( 2020 )
Avec Comment s’asseoir correctement l'artiste brouille la frontière entre l’équipement orthopédique et l’instrument de torture, une manière de pointer du doigt la façon dont les procédés coercitifs se présentent généralement comme des mesures bienveillantes. Wan Ting Fu réalise une chaise à la taille d’un enfant, équipée d’une multitude d’attaches, de guides et de soutiens, qui servent à maintenir les membres de l’enfant qui y est installé dans une posture réglée mécaniquement.
Événement lié :
Une classe ne se tient pas sage toute seule ( 2020 )
Le projet Hybridation, est un travail autour du savoir-faire et de ses techniques.
« Il y a dans les mains de ceux qui travaillent et dans la technique propre à leur art, une matière qui est au-delà des formes. »
Pascal Fauliot et Patrick Fischmann Contes des sages artisans : Le tisserand ingénieux, Éditions du Seuil, 2017.
La rencontre entre matière, gestes vernaculaires et pratiques artisanales, génèrent des formes, jointes ou emboîtées les unes aux autres.
Hybridation, comme rendant compte de la coopération (faire ensemble), de la transmission (vers l’autre), ce liant entre mon imaginaire artistique avec mon expérience et pratiques de chantiers patrimoniaux. Ces formes sont issus d’un «alphabet» d’origine végétale et de plans de maçonnerie.
« Il y a dans les mains de ceux qui travaillent et dans la technique propre à leur art, une matière qui est au-delà des formes. »
Pascal Fauliot et Patrick Fischmann Contes des sages artisans : Le tisserand ingénieux, Éditions du Seuil, 2017.
La rencontre entre matière, gestes vernaculaires et pratiques artisanales, génèrent des formes, jointes ou emboîtées les unes aux autres.
Hybridation, comme rendant compte de la coopération (faire ensemble), de la transmission (vers l’autre), ce liant entre mon imaginaire artistique avec mon expérience et pratiques de chantiers patrimoniaux. Ces formes sont issus d’un «alphabet» d’origine végétale et de plans de maçonnerie.
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Vivace & Troppo - le verre à l'état libre - Bourges ( 2020 )
Pour cette exposition à poteaux d'angle, j'ai fait un tableau. L'idée de faire ce tableau restait dans ma tête pendant toute la période de confinement, pendant laquelle j'étais très accro à l'écran de mon smartphone. En fait, ça ne fait pas longtemps que l’on touche les écrans avec nos doigts. Avant, c’était une surface par laquelle on pouvait avoir des informations, à ne pas cacher, à ne pas salir. Mais avec le smartphone, qui a un écran tactile, on touche l'écran pour naviguer entre les informations. La surface à regarder est maintenant à toucher aussi.
Ce tableau est fait avec mon doigt et avec du mastic, matière de fixation. Cette matière garde trace de tous mes touchers sur la surface. La couleur de tableau est un peu jaune pâle, un peu comme la chair, un peu comme si la surface avait prit chair, un peu comme des bactéries sur un milieu de culture comme si il y avait une culture de quelque chose qui aurait rempli le tableau. Ce tableau est une réflexion de mon obsession à l'écran, à la surface, que je touchais tout le temps pendant le confinement.
Ce tableau est fait avec mon doigt et avec du mastic, matière de fixation. Cette matière garde trace de tous mes touchers sur la surface. La couleur de tableau est un peu jaune pâle, un peu comme la chair, un peu comme si la surface avait prit chair, un peu comme des bactéries sur un milieu de culture comme si il y avait une culture de quelque chose qui aurait rempli le tableau. Ce tableau est une réflexion de mon obsession à l'écran, à la surface, que je touchais tout le temps pendant le confinement.
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#Effets secondaires ( 2020 )
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Une classe ne se tient pas sage toute seule ( 2020 )
Ces illustrations brodées reprennent des scènes de répression issues de l’actualité médiatique de l’année 2019. Leurs titres renvoient à la nomenclature adoptée par le mouvement dit des « Gilets Jaunes » : Acte 3 – Paris, Acte 4 – Paris, Acte 68 – Saint-Etienne.
La reprise a posteriori de ces images contribue à les extraire du flux médiatique dans lequel elles ont été noyées. Ces reproductions manuelles et quasi-artisanales sont exposées ici dans un contexte où est proposée au débat parlementaire français l’interdiction de capter et de diffuser des images des forces de l’ordre « par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support ». Si l’on peut douter qu’une telle loi soit adoptée, on peut en revanche en tirer la certitude que le simple fait de montrer peut encore constituer un geste critique.
La reprise a posteriori de ces images contribue à les extraire du flux médiatique dans lequel elles ont été noyées. Ces reproductions manuelles et quasi-artisanales sont exposées ici dans un contexte où est proposée au débat parlementaire français l’interdiction de capter et de diffuser des images des forces de l’ordre « par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support ». Si l’on peut douter qu’une telle loi soit adoptée, on peut en revanche en tirer la certitude que le simple fait de montrer peut encore constituer un geste critique.
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Une classe ne se tient pas sage toute seule ( 2020 )
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Vitrine en cours - Envie d'objet / objet en vie ( 2020 )
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Vitrine en cours - Envie d'objet / objet en vie ( 2020 )
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Vitrine en cours - Envie d'objet / objet en vie ( 2020 )
Œuvre inédite
œuvre inédite
Pièce sonore offrant une douce flânerie auditive … Tout est dans le titre !

Katinka Bock, dont les « tableaux » abstraits se présentent comme des traces de paysages, est aussi une référence clef pour entrer dans le travail de Lou Froehlicher, qui conçoit une installation constituée d’unités métalliques, jouant avec la lumière, sur lesquelles elle a enregistré des images de matières scannées, comme autant de miroirs tendus au temps à l’œuvre (érosions et déchirures)
- Lucile Encrevé
Elles témoignent du temps et de ses tremblements, des multiples instants qu’elles ont vus. Elles sont devenues un temps visible. La peau du temps (20 mai).
- Lucile Encrevé
Elles témoignent du temps et de ses tremblements, des multiples instants qu’elles ont vus. Elles sont devenues un temps visible. La peau du temps (20 mai).
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Allons voir ! 2020 ( 2020 )
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Vitrine en cours - Envie d'objet / objet en vie ( 2020 )
La terre : dévastée, inhabitable, évacuée, reste pourtant un lieu de mémoire important. Les vestiges du passé lui valent de régulières interventions archéologiques. Le cas repose ici sur une série de bouteille de verre qui attirent particulièrement notre attention de par les motifs mystérieux gravés à leur surface. La bouteille à la mer représente aussi, par force symbolique, un moyen de communication désespéré.
Les données restituées montrent un graphique datant du début du 21ème siècle, confrontant l’influence des facteurs naturels sur le climat, et l’impact grandissant des facteurs humains. La dimension d’urgence écologique est alors explorée à travers la nécessité de surpasser la censure médiatique : cette double lecture invoque la convergence des luttes, et pose un questionnement sur la permanence des pensées réactionnaires dans un monde qui pourtant appelle à la coopération.
Les données restituées montrent un graphique datant du début du 21ème siècle, confrontant l’influence des facteurs naturels sur le climat, et l’impact grandissant des facteurs humains. La dimension d’urgence écologique est alors explorée à travers la nécessité de surpasser la censure médiatique : cette double lecture invoque la convergence des luttes, et pose un questionnement sur la permanence des pensées réactionnaires dans un monde qui pourtant appelle à la coopération.
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Vivace & Troppo - le verre à l'état libre - Bourges ( 2020 )
Tifaine Coignoux montre des photographies argentiques imprimées sur de grands tissus, empreintes du présent (21 juin) où se lisent des espaces abandonnés, sols croisant matières naturelles et artificielles rencontrées lors de ses dérives et errances – elle trouve des échos à ses recherches dans les écrits d’écrivaines, telle Minard dans Le Grand jeu (2016) : Je me suis approchée un peu plus et dans un buisson de genêts, j’ai découvert une baignoire en fonte émaillée dont les bords étaient maculés de fiente et de résine. Le ton rose qui parcourait ses travaux découverts à Bourges, participant de leur étrangeté, évoque la pochette de l’album So Tonight That I Might See du groupe Mazzy Star, dont m’a récemment parlé l’artiste Katinka Bock au sujet du grand textile biface qu’elle a, à l’automne dernier, accroché au Centre Pompidou.
- Lucile Encrevé
- Lucile Encrevé
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Allons voir ! 2020 ( 2020 )
Avec son diptyque intitulé Voilà une classe qui se tient sage, Pierre Grandclaude reprend non seulement les mots du policier, mais aussi dans une certaine mesure son point de vue. Ces deux dessins réalisés case par case selon une grille, et non pas comme une composition d’ensemble, sont des assemblages de plusieurs arrêts sur image extraits d’une vidéo filmée à titre personnel par un policier.
La simple existence de cette vidéo constitue une infraction au code de procédure pénale puisqu’elle montre entravés et menottés des individus qui ne font l’objet d’aucune condamnation. Se pose donc la question de ce qui peut motiver la captation et la mise en circulation décomplexée de telles images de soumission par leur auteur.
La simple existence de cette vidéo constitue une infraction au code de procédure pénale puisqu’elle montre entravés et menottés des individus qui ne font l’objet d’aucune condamnation. Se pose donc la question de ce qui peut motiver la captation et la mise en circulation décomplexée de telles images de soumission par leur auteur.
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Une classe ne se tient pas sage toute seule ( 2020 )
A former quarry in central Germany. With the help of massive Explosives, rock has been excavated in industrial scale, leaving an opening into a lost world. A section into earth history. A window into ‘deep time’ long before the evolution of higher life forms on earth: the layers of rock are billions of years old, risen from the depth of the earth mantle. A crater created by human impact. After the abandonment of the quarry, it has been recolonised. The open cliffs and inaccessibility to humans attract falcon, bats, and the rare eagle owl. Plants arrive from close by and from far across the world and reclaim the ground, compete for it, and establish a new kind of equilibrium. The young water body establishes populations of plants, fish, and other animals. It is a reclamation through the air, carried in by waterfowl, as no connection to other water bodies exists. A novel ecosystem emerges in the hole left by industrial activity. The past and future meet in this place, in this moment.
With the participation of Florian Dirk Schneider : born in Darmstadt in 1981, is a theoretical ecologist and environmental scientist. Since 2016 he has been involved in art collaborations and creates own photographic and conceptual art.
http://fdschneider.de/
With the participation of Florian Dirk Schneider : born in Darmstadt in 1981, is a theoretical ecologist and environmental scientist. Since 2016 he has been involved in art collaborations and creates own photographic and conceptual art.
http://fdschneider.de/
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#Effets secondaires ( 2020 )
Le Jeu de la Nasse est le fruit de la première collaboration de Grégoire Messeri et Étienne Meignant. Ce jeu de stratégie tient son nom d’un procédé de maintien de l’ordre apparu au milieu des années 80. Une nasse consiste à former un enclos humain constitué de cordons de police afin d’encadrer une foule. Cette technique policière est extrêmement controversée car elle est souvent comparable dans la pratique à une forme de détention arbitraire.
Sous forme de jeu de plateau, ils questionnent le lien entre le maintien de l’ordre et l’urbanisme. La ville y apparaît comme une grille au sein de laquelle se déploient d’une part des stratégies de contrôle et d’autre part des stratégies de fuite.
Sous forme de jeu de plateau, ils questionnent le lien entre le maintien de l’ordre et l’urbanisme. La ville y apparaît comme une grille au sein de laquelle se déploient d’une part des stratégies de contrôle et d’autre part des stratégies de fuite.
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Une classe ne se tient pas sage toute seule ( 2020 )
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Vitrine en cours - Envie d'objet / objet en vie ( 2020 )
Œuvre inédite
œuvre inédite
L’été, le pollen, les soufflements de nez, les yeux qui pleurent engendrés par les bâillements. Vive l’été.

Ces peintures d'Arnaud Adami entrent dans deux genres picturaux : le portrait et la nature morte.
Les portraits de travailleurs peints par Arnaud Adami nous donnent accès à une sphère quasi-intime. Ainsi, à l’opposé d’une redite d’une sorte de réalisme socialiste qui viserait à glorifier le travail et identifierait les travailleurs à leur travail, les portraits peints par Arnaud Adami nous montrent des individus qui pourraient tout à fait être reconnus par leurs proches. Seulement nous, nous ne les connaissons pas. Et les seuls éléments visuels auxquels nous pouvons nous raccrocher pour comprendre ces portraits ce sont les couleurs et le logo de l’entreprise pour laquelle ils travaillent. En l’occurrence : Deliveroo, entreprise phare de l’économie dite « ubérisée ».
Et c’est alors une lecture sociologique de ces peintures qui se propose à nous. L’omniprésence des couleurs de l’entreprise rend saisissant le paradoxe de cette forme de travail où il est désormais possible pour une entreprise de faire porter un uniforme à un travailleur sans en être légalement l’employeur.
Les portraits de travailleurs peints par Arnaud Adami nous donnent accès à une sphère quasi-intime. Ainsi, à l’opposé d’une redite d’une sorte de réalisme socialiste qui viserait à glorifier le travail et identifierait les travailleurs à leur travail, les portraits peints par Arnaud Adami nous montrent des individus qui pourraient tout à fait être reconnus par leurs proches. Seulement nous, nous ne les connaissons pas. Et les seuls éléments visuels auxquels nous pouvons nous raccrocher pour comprendre ces portraits ce sont les couleurs et le logo de l’entreprise pour laquelle ils travaillent. En l’occurrence : Deliveroo, entreprise phare de l’économie dite « ubérisée ».
Et c’est alors une lecture sociologique de ces peintures qui se propose à nous. L’omniprésence des couleurs de l’entreprise rend saisissant le paradoxe de cette forme de travail où il est désormais possible pour une entreprise de faire porter un uniforme à un travailleur sans en être légalement l’employeur.
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Une classe ne se tient pas sage toute seule ( 2020 )
TTTT (Maria) est l’aboutissement d’une série d’expérimentations autour d’hallucinations auditives.
Les hallucinations ou illusions auditives sont, pour la plupart, des projections que
notre conscient réalise à l’écoute d’une bande-sonore. Ainsi, en altérant la vitesse
d’une phrase ou en réalisant des lipogrammes sonores, l’interprétation d’une phrase
est multipliée par le nombre d’auditeurs.
La vidéo est construite afin d’induire un état de réminiscence autour d’un être
autrefois humain. La phrase répétée et entrecoupée se révèle au cours de l’audition
rappelant la difficulté du langage et son expression comme Gregor Samsa peut le
ressentir à la fin du livre La métamorphose de Franz Kafka.
Les hallucinations ou illusions auditives sont, pour la plupart, des projections que
notre conscient réalise à l’écoute d’une bande-sonore. Ainsi, en altérant la vitesse
d’une phrase ou en réalisant des lipogrammes sonores, l’interprétation d’une phrase
est multipliée par le nombre d’auditeurs.
La vidéo est construite afin d’induire un état de réminiscence autour d’un être
autrefois humain. La phrase répétée et entrecoupée se révèle au cours de l’audition
rappelant la difficulté du langage et son expression comme Gregor Samsa peut le
ressentir à la fin du livre La métamorphose de Franz Kafka.
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L'eau est partie, nos pieds restent ici et contemplent ( 2021 )
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Vitrine en cours - Envie d'objet / objet en vie ( 2020 )
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Vitrine en cours - Envie d'objet / objet en vie ( 2020 )
“ Imaginez-vous dans un oratoire, voici son bénitier. Je ne vous demande pas de faire votre signe de croix mais plutôt de vous en débarrasser. Ici vous êtes libres de vos choix et de votre orientation. ”
Lors de la réalisation de ce projet j’étais entre autre en croisade avec moi même et la revendication de ma sexualité. Je souhaitais construire un lieu de culte en reprenant les codes de la religion chrétienne en y intégrant la communauté LGBTQIAA+.
Je souhaitais réaliser un grand oratoire fait avec une ossature en bois qui serait ouverte, sans murs. Autour de cette architecture je voulais jouer avec les ouvertures de l’ossature et intégrer d’autres pièces, comme une peinture de religieuses qui s’embrassent, ou des vitraux en résine avec des positions d’un kamasutra gay. Sexualiser l’espace avec pour pièce centrale la fontaine Bénitier.
Le bénitier est pour moi un moyen de déposer la sexualité plus subtilement dans l’espace, garder un objet emblématique autre que le Christ ou autres personnages bibliques et religieux et le transformer.
Pour la réalisation, j’ai choisis de partir avec uniquement des pièces de l’artiste verrier. Des pièces en verre qu’il possédait déjà dans l’atelier et dans l’espace d’exposition. Je souhaitais partir d’objets complètement « banals », du quotidien et mettre en avant la transformation par l’assemblage pour pouvoir obtenir quelque chose de complètement décalé mais sans être trop évocateur, le tout était de jouer dans la subtilité et presque dans le floral avec des rappels de semences masculines.
Lors de la réalisation de ce projet j’étais entre autre en croisade avec moi même et la revendication de ma sexualité. Je souhaitais construire un lieu de culte en reprenant les codes de la religion chrétienne en y intégrant la communauté LGBTQIAA+.
Je souhaitais réaliser un grand oratoire fait avec une ossature en bois qui serait ouverte, sans murs. Autour de cette architecture je voulais jouer avec les ouvertures de l’ossature et intégrer d’autres pièces, comme une peinture de religieuses qui s’embrassent, ou des vitraux en résine avec des positions d’un kamasutra gay. Sexualiser l’espace avec pour pièce centrale la fontaine Bénitier.
Le bénitier est pour moi un moyen de déposer la sexualité plus subtilement dans l’espace, garder un objet emblématique autre que le Christ ou autres personnages bibliques et religieux et le transformer.
Pour la réalisation, j’ai choisis de partir avec uniquement des pièces de l’artiste verrier. Des pièces en verre qu’il possédait déjà dans l’atelier et dans l’espace d’exposition. Je souhaitais partir d’objets complètement « banals », du quotidien et mettre en avant la transformation par l’assemblage pour pouvoir obtenir quelque chose de complètement décalé mais sans être trop évocateur, le tout était de jouer dans la subtilité et presque dans le floral avec des rappels de semences masculines.
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Vivace & Troppo - le verre à l'état libre - Bourges ( 2020 )
Ces peintures d'Arnaud Adami entrent dans deux genres picturaux : le portrait et la nature morte.
Les portraits de travailleurs peints par Arnaud Adami nous donnent accès à une sphère quasi-intime. Ainsi, à l’opposé d’une redite d’une sorte de réalisme socialiste qui viserait à glorifier le travail et identifierait les travailleurs à leur travail, les portraits peints par Arnaud Adami nous montrent des individus qui pourraient tout à fait être reconnus par leurs proches. Seulement nous, nous ne les connaissons pas. Et les seuls éléments visuels auxquels nous pouvons nous raccrocher pour comprendre ces portraits ce sont les couleurs et le logo de l’entreprise pour laquelle ils travaillent. En l’occurrence : Deliveroo, entreprise phare de l’économie dite « ubérisée ».
Et c’est alors une lecture sociologique de ces peintures qui se propose à nous. L’omniprésence des couleurs de l’entreprise rend saisissant le paradoxe de cette forme de travail où il est désormais possible pour une entreprise de faire porter un uniforme à un travailleur sans en être légalement l’employeur.
Les portraits de travailleurs peints par Arnaud Adami nous donnent accès à une sphère quasi-intime. Ainsi, à l’opposé d’une redite d’une sorte de réalisme socialiste qui viserait à glorifier le travail et identifierait les travailleurs à leur travail, les portraits peints par Arnaud Adami nous montrent des individus qui pourraient tout à fait être reconnus par leurs proches. Seulement nous, nous ne les connaissons pas. Et les seuls éléments visuels auxquels nous pouvons nous raccrocher pour comprendre ces portraits ce sont les couleurs et le logo de l’entreprise pour laquelle ils travaillent. En l’occurrence : Deliveroo, entreprise phare de l’économie dite « ubérisée ».
Et c’est alors une lecture sociologique de ces peintures qui se propose à nous. L’omniprésence des couleurs de l’entreprise rend saisissant le paradoxe de cette forme de travail où il est désormais possible pour une entreprise de faire porter un uniforme à un travailleur sans en être légalement l’employeur.
Événement lié :
Une classe ne se tient pas sage toute seule ( 2020 )
Événement lié :
Vitrine en cours - Envie d'objet / objet en vie ( 2020 )
L'exposition au Château d'eau - Château d'art fut le lieu de multiples expérimentations.
Par les installations Faire face à l'océan des rires boisés, j'ai souhaité donner une suite sculpturale à Naissance de l'Humus; il s'agit d'un roman autour histoire d'amour entre un homme et un arbre. À partir de branchages récupérés à la déchetterie, j'ai mis en place cet arc d'où jaillissent feuilles, rameau et brindilles.
La dimension olfactive donne au Château d'eau l'arôme des bois.
Par les installations Faire face à l'océan des rires boisés, j'ai souhaité donner une suite sculpturale à Naissance de l'Humus; il s'agit d'un roman autour histoire d'amour entre un homme et un arbre. À partir de branchages récupérés à la déchetterie, j'ai mis en place cet arc d'où jaillissent feuilles, rameau et brindilles.
La dimension olfactive donne au Château d'eau l'arôme des bois.
Événement lié :
L'eau est partie, nos pieds restent ici et contemplent ( 2021 )
Œuvre inédite
œuvre inédite
Lorsque deux espaces d'exposition juxtaposés ne suffisent pas à combler les âmes en quête de nouveauté …

Œuvre inédite
œuvre inédite
Pièce sonore sur les mouvements suspects des arbres qui garnissent l'espace urbain …

https://blogs.mediapart.fr/fu-wan-ting/blog
Événement lié :
#Effets secondaires ( 2020 )
Œuvre inédite
œuvre inédite
Le Bordiot, c'est le nom de la prison de Bourges. Ses environs sont le point où sont le plus visibles les frictions entre diverses logiques économiques, spatiales et qui organisent l'espace urbain. Ici, une voie de chemin de fer et une voie rapide remplissent la double fonction de permettre la circulation des travailleurs et des marchandises tout en entravant physiquement la jonction entre le centre-ville et sa périphérie.

Œuvre inédite
œuvre inédite
Parfois, lorsque l’on marche à deux, les discussions sont souvent peu intéressantes, pourtant on écoute la nature comme elle nous écoute. Tel un bruit de fond, un père et sa fille discutent de tout et de rien.

Séparation
12, 23, 2019
En 2020, mes parents ont conduit une dizaine heures à Pékin pour m’envoyer à l’université , ma mère m’avait acheté ces chaussures. C’est le première fois que je suis quitté de mes familles, ma ville natale, et aussi le premère fois que je suis sllé à Pékin.
Et puis ces chaussure m’ont à nouveau acompagné en France, elles sont avec moi il y a 7ans et ces chaussures a terminé sa mission ce jour-là.
Durée de vie: 7 ans
Dernière
11, 04, 2020
Le première année en France, j’ai commencé d’apprendre ma première indépendance à dunkerque, le première moment que je suis arrivé dans l’appartement, j’ai acheté une boîte de couverts, il y avait une dizaine de couteaus et forchettes, et c’est le dernière forchette qui reste, il est cassé ce jour-là.
Durée de vie: 3 ans et demi
114
07, 2004
Quand j’étais petite, j’étais toujours seule à la maison, dés que je m’ennyais, j’appellais un numéro -- 114 qui est un numéro pour se renseigner sur les numéros d’autres personnes ou d’autre lieus.
Une fois, auqnd ma mère est revenue à la maison et me demander est ce- que j’ai appelé souvent au téléphone, ce moment j’ai compris que ma mère avait payé trop cher de la facture à cause de ma bêtise.
Durée de vie: 16 ans
12, 23, 2019
En 2020, mes parents ont conduit une dizaine heures à Pékin pour m’envoyer à l’université , ma mère m’avait acheté ces chaussures. C’est le première fois que je suis quitté de mes familles, ma ville natale, et aussi le premère fois que je suis sllé à Pékin.
Et puis ces chaussure m’ont à nouveau acompagné en France, elles sont avec moi il y a 7ans et ces chaussures a terminé sa mission ce jour-là.
Durée de vie: 7 ans
Dernière
11, 04, 2020
Le première année en France, j’ai commencé d’apprendre ma première indépendance à dunkerque, le première moment que je suis arrivé dans l’appartement, j’ai acheté une boîte de couverts, il y avait une dizaine de couteaus et forchettes, et c’est le dernière forchette qui reste, il est cassé ce jour-là.
Durée de vie: 3 ans et demi
114
07, 2004
Quand j’étais petite, j’étais toujours seule à la maison, dés que je m’ennyais, j’appellais un numéro -- 114 qui est un numéro pour se renseigner sur les numéros d’autres personnes ou d’autre lieus.
Une fois, auqnd ma mère est revenue à la maison et me demander est ce- que j’ai appelé souvent au téléphone, ce moment j’ai compris que ma mère avait payé trop cher de la facture à cause de ma bêtise.
Durée de vie: 16 ans
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Vitrine en cours - Envie d'objet / objet en vie ( 2020 )
Œuvre inédite
œuvre inédite
Cette création sonore évoque un transport sans escale entre un point A et un point B. C'est le rêve du Corbusier qui se réalise : la mort de la rue, la fin des frictions, des rencontres fortuites et des révoltes.

Événement lié :
Vitrine en cours - Envie d'objet / objet en vie ( 2020 )
The Makers, est une vidéo documentaire, dont les prises de vues ont été tournées à la verrerie d’Art d’Amboise Chargé et lors d’un colloque autour du plâtre. Les plans mettent en valeur les gestes, le rapport technique artisans / outils / machines, et évoquent en filigrane la transmission. Le son a été composé dans le même temps que le montage, ils se sont construits ensemble. La durée des plans combinée aux vibrations du son en donne une vision plus contemplative.
Ceux qui font1 avec leurs savoir-faire et technique, leur gestuelle, leurs outils ainsi que la manipulation de la matière et de ses flux, interrogent la création et le faire.
1. The makers : Tim Ingold, Faire. Anthropologie, archéologie, art et architecture, Éditions Dehors 2017.
Ceux qui font1 avec leurs savoir-faire et technique, leur gestuelle, leurs outils ainsi que la manipulation de la matière et de ses flux, interrogent la création et le faire.
1. The makers : Tim Ingold, Faire. Anthropologie, archéologie, art et architecture, Éditions Dehors 2017.
Événement lié :
Vivace & Troppo - le verre à l'état libre - Bourges ( 2020 )
How can I become a correct student in the correct school ? est une collection de scénettes dessinées que Wan Ting Fu tire de ses souvenirs d’adolescence lorsqu’elle était étudiante dans un lycée professionnel à Taïwan. Elle y dépeint avec humour une vie scolaire très stricte, organisée selon un emploi du temps surchargé et ponctuée de rituels nationalistes.
Événement lié :
Une classe ne se tient pas sage toute seule ( 2020 )
Ces peintures d'Arnaud Adami entrent dans deux genres picturaux : le portrait et la nature morte.
Les portraits de travailleurs peints par Arnaud Adami nous donnent accès à une sphère quasi-intime. Ainsi, à l’opposé d’une redite d’une sorte de réalisme socialiste qui viserait à glorifier le travail et identifierait les travailleurs à leur travail, les portraits peints par Arnaud Adami nous montrent des individus qui pourraient tout à fait être reconnus par leurs proches. Seulement nous, nous ne les connaissons pas. Et les seuls éléments visuels auxquels nous pouvons nous raccrocher pour comprendre ces portraits ce sont les couleurs et le logo de l’entreprise pour laquelle ils travaillent. En l’occurrence : Deliveroo, entreprise phare de l’économie dite « ubérisée ».
Et c’est alors une lecture sociologique de ces peintures qui se propose à nous. L’omniprésence des couleurs de l’entreprise rend saisissant le paradoxe de cette forme de travail où il est désormais possible pour une entreprise de faire porter un uniforme à un travailleur sans en être légalement l’employeur.
Les portraits de travailleurs peints par Arnaud Adami nous donnent accès à une sphère quasi-intime. Ainsi, à l’opposé d’une redite d’une sorte de réalisme socialiste qui viserait à glorifier le travail et identifierait les travailleurs à leur travail, les portraits peints par Arnaud Adami nous montrent des individus qui pourraient tout à fait être reconnus par leurs proches. Seulement nous, nous ne les connaissons pas. Et les seuls éléments visuels auxquels nous pouvons nous raccrocher pour comprendre ces portraits ce sont les couleurs et le logo de l’entreprise pour laquelle ils travaillent. En l’occurrence : Deliveroo, entreprise phare de l’économie dite « ubérisée ».
Et c’est alors une lecture sociologique de ces peintures qui se propose à nous. L’omniprésence des couleurs de l’entreprise rend saisissant le paradoxe de cette forme de travail où il est désormais possible pour une entreprise de faire porter un uniforme à un travailleur sans en être légalement l’employeur.
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Une classe ne se tient pas sage toute seule ( 2020 )
Qeysiyan ji kulîlka min est la traduction du kurde : Les abricots de ma fleur.
Aujourd’hui, au Bakur, le Kurdistan turc, l’abricot est devenu un symbole économique via l’agriculture d’abricotier dans la région de Meletî - Elazîz. La plupart des Kurdes habitants dans cette région, ont comme moyen de survie l’agriculture d’abricotier pour surpasser le mépris de l’existence du peuple kurde. Le fruit est devenu une lutte d’existence contre la destruction de l’identité et du paysage kurde.
Aujourd’hui, au Bakur, le Kurdistan turc, l’abricot est devenu un symbole économique via l’agriculture d’abricotier dans la région de Meletî - Elazîz. La plupart des Kurdes habitants dans cette région, ont comme moyen de survie l’agriculture d’abricotier pour surpasser le mépris de l’existence du peuple kurde. Le fruit est devenu une lutte d’existence contre la destruction de l’identité et du paysage kurde.
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Vivace & Troppo - le verre à l'état libre - Bourges ( 2020 )
Œuvre inédite
œuvre inédite
Lorsque l'on reconstitue de mémoire un trajet, même s'il est familier, on s'en tient généralement à quelques moments clés : le point de départ, l'arrivée et entre deux une traversée de l'espace virtuel en survol où les souvenir des ambiances se succèdent et se mêlent.

Œuvre inédite
œuvre inédite
Par delà les trajets en voiture, une sorte de trans s’enclenche. Entre le bruit du moteur, les klaxons, les autres automobilistes et la voix du GPS, on ne peut que perdre la tête et se laisser porter par le capharnaüm ambiant.