L'eau est partie, nos pieds restent ici et contemplent
Exposition
Artistes :
Tifaine Coignoux, Wan Ting Fu et Tatjana Komaroff
Coordination :
Krystel Cosqueric et Nicolas Hérubel
Cycles de transformation profonde de l'exposition et des œuvres présentées
Phase 1 : 6 mars au 27 mars | Phase 2 : 27 mars au 10 avril | Phase 3 : 10 avril au 25 avril
L'exposition sera visible jusqu'au 30 avril 2021 sous deux modalités différentes :
- Pour les groupes (scolaires et centres de loisirs) et les professionnel·le·s de l'art sur rendez-vous tous les mercredis après-midi de 14h à 17h et les samedis matins de 10h à 12h. Rendez-vous par mail à fmr.laposte@gmail.com.
- Dans l'extension numérique de l'espace d'exposition physique : http://www.alter-chateau.fr/. Cet espace propose des fenêtres ouvertes sur l'atelier solidaire, par des diffusions en temps réel, et la découverte d'œuvres inédites réalisées par les artistes du collectif F&MR.
Phase 1 : 6 mars au 27 mars | Phase 2 : 27 mars au 10 avril | Phase 3 : 10 avril au 25 avril
L'exposition sera visible jusqu'au 30 avril 2021 sous deux modalités différentes :
- Pour les groupes (scolaires et centres de loisirs) et les professionnel·le·s de l'art sur rendez-vous tous les mercredis après-midi de 14h à 17h et les samedis matins de 10h à 12h. Rendez-vous par mail à fmr.laposte@gmail.com.
- Dans l'extension numérique de l'espace d'exposition physique : http://www.alter-chateau.fr/. Cet espace propose des fenêtres ouvertes sur l'atelier solidaire, par des diffusions en temps réel, et la découverte d'œuvres inédites réalisées par les artistes du collectif F&MR.
L'eau est partie, nos pieds restent ici et contemplent est une exposition transdisciplinaire composée des travaux de Wan-Ting Fu, Anthony Bijou, Boris Grisot, Tifaine Coignoux, Thomas Thuaux et Tatjana Komaroff.
Ces jeunes artistes, diplômé·e·s de l'Ensa Bourges en septembre 2020, sont inscrit·e·s pour l'année 2020-2021 dans le dispositif d'accompagnement professionnel de l'Ensa Bourges. Ce dispositif, dénommé SAS, permet aux étudiant·e·s la réalisation de projets artistiques tels que des expositions ou des résidences soutenus matériellement, logistiquement, techniquement et financièrement, selon la nature du projet, par l'école.
Constitué·e·s en collectif portant le nom de F&MR, les jeunes artistes du SAS habitent le Château d'Eau · Château d'Art transformé pour l'occasion en atelier collectif et solidaire, dont des moments et des œuvres inédites sont visibles sur http://alter-chateau.fr/
L'eau est partie, nos pieds restent ici et contemplent est une exposition-résidence évolutive rythmée par trois grandes phases successives marquant des changements notables dans la configuration du lieu et la nature des œuvres présentées (performance, vidéo, son, installation, sculpture, écriture, dessin...).
Les pièces des artistes et de leurs invité·e·s se côtoient et dialoguent les unes avec les autres dans une interaction permanente.
La nécessité de composer avec les crises, celles du présent et celles du futur, pousse les artistes à repenser le lieu d'exposition et à revisiter la présentation d'un atelier d'artiste. L'exposition devient un espace-temps où les choses se transforment et évoluent.
Ces jeunes artistes, diplômé·e·s de l'Ensa Bourges en septembre 2020, sont inscrit·e·s pour l'année 2020-2021 dans le dispositif d'accompagnement professionnel de l'Ensa Bourges. Ce dispositif, dénommé SAS, permet aux étudiant·e·s la réalisation de projets artistiques tels que des expositions ou des résidences soutenus matériellement, logistiquement, techniquement et financièrement, selon la nature du projet, par l'école.
Constitué·e·s en collectif portant le nom de F&MR, les jeunes artistes du SAS habitent le Château d'Eau · Château d'Art transformé pour l'occasion en atelier collectif et solidaire, dont des moments et des œuvres inédites sont visibles sur http://alter-chateau.fr/
L'eau est partie, nos pieds restent ici et contemplent est une exposition-résidence évolutive rythmée par trois grandes phases successives marquant des changements notables dans la configuration du lieu et la nature des œuvres présentées (performance, vidéo, son, installation, sculpture, écriture, dessin...).
Les pièces des artistes et de leurs invité·e·s se côtoient et dialoguent les unes avec les autres dans une interaction permanente.
La nécessité de composer avec les crises, celles du présent et celles du futur, pousse les artistes à repenser le lieu d'exposition et à revisiter la présentation d'un atelier d'artiste. L'exposition devient un espace-temps où les choses se transforment et évoluent.
Coproduction Ensa Bourges - Ville de Bourges / Château d'eau · Château d'art
Inauguration de l'exposition L’eau est partie, nos pieds restent ici et contemplent | 6 mars 2021 11h
Ville De Bourges - Officiel - LIVE - Une exposition transdisciplinaire composée des travaux des étudiants de 6e année de l'Ensa Bourges, au Château d’Eau - Château d’Art.
Lien vers la publication
Une vision évolutive et partagée de l'art : six étudiants de l'Ensa exposent au Château d'eau, à Bourges
Frank Simon - Le Berry Républicain, 07/03/2021, pages Bourges | Loisirs | Culture - Patrimoine
Lien vers la publication
Artistes :
Tifaine Coignoux, Wan Ting Fu et Tatjana Komaroff
Coordination :
Krystel Cosqueric et Nicolas Hérubel

TTTT (Maria) est l’aboutissement d’une série d’expérimentations autour d’hallucinations auditives.
Les hallucinations ou illusions auditives sont, pour la plupart, des projections que
notre conscient réalise à l’écoute d’une bande-sonore. Ainsi, en altérant la vitesse
d’une phrase ou en réalisant des lipogrammes sonores, l’interprétation d’une phrase
est multipliée par le nombre d’auditeurs.
La vidéo est construite afin d’induire un état de réminiscence autour d’un être
autrefois humain. La phrase répétée et entrecoupée se révèle au cours de l’audition
rappelant la difficulté du langage et son expression comme Gregor Samsa peut le
ressentir à la fin du livre La métamorphose de Franz Kafka.
Les hallucinations ou illusions auditives sont, pour la plupart, des projections que
notre conscient réalise à l’écoute d’une bande-sonore. Ainsi, en altérant la vitesse
d’une phrase ou en réalisant des lipogrammes sonores, l’interprétation d’une phrase
est multipliée par le nombre d’auditeurs.
La vidéo est construite afin d’induire un état de réminiscence autour d’un être
autrefois humain. La phrase répétée et entrecoupée se révèle au cours de l’audition
rappelant la difficulté du langage et son expression comme Gregor Samsa peut le
ressentir à la fin du livre La métamorphose de Franz Kafka.
Événement lié :
L'eau est partie, nos pieds restent ici et contemplent ( 2021 )
L'archive vidéo I.care rassemble plusieurs performances et actes qui ont eu lieu au cours de l'année 2020 et 2019. Ces évènements sont mélangés et donnent vie à des moments de soins, envers soi-même et des lieux usés par l'humain, laissé à l'abandon après son passage.
Événement lié :
L'eau est partie, nos pieds restent ici et contemplent ( 2021 )
L'exposition au Château d'eau - Château d'art fut le lieu de multiples expérimentations.
Par les installations Faire face à l'océan des rires boisés, j'ai souhaité donner une suite sculpturale à Naissance de l'Humus; il s'agit d'un roman autour histoire d'amour entre un homme et un arbre. À partir de branchages récupérés à la déchetterie, j'ai mis en place cet arc d'où jaillissent feuilles, rameau et brindilles.
La dimension olfactive donne au Château d'eau l'arôme des bois.
Par les installations Faire face à l'océan des rires boisés, j'ai souhaité donner une suite sculpturale à Naissance de l'Humus; il s'agit d'un roman autour histoire d'amour entre un homme et un arbre. À partir de branchages récupérés à la déchetterie, j'ai mis en place cet arc d'où jaillissent feuilles, rameau et brindilles.
La dimension olfactive donne au Château d'eau l'arôme des bois.
Événement lié :
L'eau est partie, nos pieds restent ici et contemplent ( 2021 )
Post-mortem, enceintes désuètes ou avortées (2018-21) est la seule installation sonore non- fonctionnelle de l’artiste. Érodés par le temps, ces hauts-parleurs devenus obsolètes ont préservé leur dimension plastique et gagné une poésie nouvelle : le spleen de l’obsolescence. Considérant le silence comme un ensemble de sons, comme pluriel et propre au lieu dans lequel il agit, l’artiste s’intéresse à la portée personnelle qu’il peut avoir lorsqu’il nous rappelle à un endroit dans nos souvenirs où nous avons cru l’entendre.
Événement lié :
L'eau est partie, nos pieds restent ici et contemplent ( 2021 )
A la croisée de la recherche de justesse de l’instant et de celle d’un point d’écoute intime, Vent qui siffle au sommet du château (2021) est une installation sonore in situ avec N°10 (2020), une œuvre- enceinte portée par une structure en acier. Ce haut-parleur diffuse à son timbre métallique, une prise sonore du toit du château. Cette diffusion est retransmise à son tour un peu plus bas, au niveau des spectateur·rice-s, comme le discours d’une entité du Château d’eau que les vents seraient obligés de contourner.
Événement lié :
L'eau est partie, nos pieds restent ici et contemplent ( 2021 )